jeudi 16 janvier 2014

L'homme des morts - V.M. Zito

"L'infection zombie a séparé les États-Unis en deux. L'Est, la Zone Libre, est complètement bouclé : personne n'y entre, personne n'en sort. L'Ouest, la Zone Occupée, a été abandonné aux morts.
Henry Marco est pourtant resté dans le Nevada. Mercenaire au service des familles de l'Est, il traque et tue les zombies qu'on lui désigne, permettant aux proches de faire leur deuil. Maintenant le Ministère de l'Intérieur a besoin de lui pour une mission délicate : retourner en Californie, où tout a commencé. Retrouver un homme. Rapporter un secret.
Mais dans l'Ouest ravagé de l'Amérique, tout est possible. Surtout le pire."











Étant une amatrice des histoires de zombies, j'ai été super heureuse de trouver ce roman à la couverture et au synopsis aguicheur en tête de rayonnage de ma bibliothèque. Je me suis empressée de l'emprunter pour pouvoir le dévorer le jour même.
Seulement voilà, c'est en fait une immense déception, et ce pour plusieurs raisons.
Ma toute première séance de lecture m'a laissée plutôt perplexe puisque j'ai eu beaucoup de mal à adhérer au style d'écriture de V.M. Zito qui est un peu familier et surtout assez "vulgaire", ce qu'on ne rencontre pas tous les jours dans les romans.
J'ai décidé de persévérer tout de même parce que le résumé me parlait vraiment et j'avais envie de savoir ce qu'est ce fameux secret qu'on nous promet.
Malheureusement, je me suis par la suite heurtée à deux problèmes de taille : premièrement, le personne d'Henry Marco n'est pas du tout attachant. Il est glacial et n'a pas attiré ma sympathie. Deuxièmement, je ne comprenais pas la moitié de ce que je lisais. Les descriptions des scènes actives sont mal faites, les personnages sont ici et juste après là sans qu'on comprenne ce qu'il s'est passé entre-temps et je n'arrivais absolument pas à visualiser ces scènes.
Dès ce moment, étant à une cinquantaine de pages, j'avais déjà envie d'arrêter ma lecture mais j'ai quand même continué, me disant que ça allait peut-être s'arranger.
Mais, arrivée à 100 pages, nous en sommes au même point. Je m'étais faite au langage, mais je lisais toujours des actions pas claires, mal définies. En plus de ça, j'avais réellement l'impression que l'histoire n'avançait pas vraiment, et la parfaite inexistence de suspens à la fin des chapitres (ce qui fait souvent d'un roman qu'il est addictif) ne m'a pas aidée à m'accrocher.
J'ai donc mis fin à la lecture de ce livre à ce moment-là, car je me forçais et ne prenais vraiment aucun plaisir à lire.
Je déteste stopper mes lectures comme ça parce que je me dis toujours qu'on doit lire les romans jusqu'au bout par respect pour l'auteur, mais généralement je me force jusqu'à la centaine de pages et j'abandonne si la lecture ne me convient pas.
Résultat : je ne connaîtrai jamais le secret que Henry Marco doit ramener pour le Ministère de l'Intérieur, mais j'ai tellement été déçue que je n'y tiens plus tant que ça.


N'hésitez pas à me donner votre avis, si vous l'avez lu !

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